Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/398

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L’aîné mourut vers 1878. Nicolas resta seul de nouveau

Il mourut vers 1890. La lutherie des frères Vissenaire n’est pas sans mérite. Leurs violons, quoique de facture un peu lourde, possèdent une bonne sonorité.

Voboam (Alexandre). — Paris, seconde moitié du xviie siècle. Célèbre pour ses guitares. Nous avons parlé de celle qui est au musée de Cluny, n° 6.006, dans notre Introduction.

Voboam (Jean). — Paris, seconde moitié du xviie siècle. Sans doute le frère du précédent. Le musée du Conservatoire, à Paris, possède deux belles guitares de ce maître, datées de 1676 et de 1687.

C’est sans doute un descendant d’Alexandre ou de Jean, qui est l’auteur de la basse de viole du musée des Arts et Métiers, à Paris, laquelle contient cette étiquette manuscrite :

Voboam 1730.

Vuidard. — Paris, xixe siècle. Étiquette manuscrite relevée dans une guitare :

Reparé par Vuidard
luthier et md de corde
rue Greneta N° 9
à Paris.

Vuillaume (Jean). — Mirecourt, 1700 environ — 1740. Lutherie très ordinaire. Fétis le dit élève d’A. Stradivari ( ?)

Vuillaume (Claude-François). — Mirecourt, où il est né vers 1740. M. A. Jacquot signale un violon de 1770, de cet auteur. Nous en connaissons un, sans date, qui appartient à M. Casselin, violoniste, à Paris. Facture ordinaire, vernis très foncé. Sur le fond, un peu au-dessous du talon du manche, le nom du luthier, entouré d’un petit ornement.