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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/399

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est gravé au feu. Ce violon contient une étiquette de réparation de Pouille, luthier à Lille en 1879 [1].

Vuillaume (Claude). — Mirecourt, 1772-1840 environ. On ne sait s’il était le fils du précédent. Lutherie ordinaire, où son nom seul est gravé au feu. Il eut quatre fils, qui embrassèrent la profession paternelle et furent ses élèves. Les instruments qu’ils construisirent durant leur apprentissage sont ainsi marqués :

Au roi David
Paris.

Vuillaume (Jean-Baptiste). — Paris, 1823-1875. L’un des plus habiles luthiers parisiens du xixe siècle. Né à Mirecourt, le 7 octobre 1798. Fils aîné du précédent. Venu à Paris en 1818. il travailla pendant deux ans pour Francis Chanot [2], lequel avait ses ateliers chez Lété, et resta chez ce dernier en 1821, lorsque F. Chanot reprit du service dans la marine. Ses premières étiquettes sont manuscrites et portent un numéro d’ordre. Voici celle d’un très beau violon, style Lupot :

Devenu l’associé de Lété, ils s’installèrent rue Croix-des-Petits-Champs, en 1825, sous la raison sociale : Lété et Vuillaume, et se séparèrent trois ans plus tard, en 1828. Resté seul, J.-B. Vuillaume déploya une grande activité. Commerçant habile, il fit quantité de copies d’œuvres italiennes, qu’il vendit sensiblement plus cher que ses autres instruments. On doit reconnaître qu’il réussissait parfois à reproduire non seulement l’usure du vernis, mais aussi la sono-

  1. Voir ce nom.
  2. Voir ce nom.