frais de conduite ; de toutes tailles et aydes ; des impositions de douze deniers pour livre ; des quatriesmes, huictiesmes et dixiesmes ; appetissement de vin ; de guets, garde de portes et murailles, de ports, ponts, passage ; travers et séparations, destroits, fournitures et contributions ; estapes de logis et garnisons de gens de guerre tant de pied que de cheval ; de charois, chevaux d’artillerie, de ban, arrière-ban, etc., etc.[1]. »
Les vingt-quatre violons du Roy étaient les plus habiles de leur temps. Le P. Mersenne en fait un éloge pompeux lorsqu’il décrit la sonorité du violon :
« Ses sons (ceux du violon) ont plus d’effet sur l’esprit des auditeurs que ceux du luth ou des autres instrumens à chordes, parce qu’ils sont plus vigoureux et percent davantage à raison de la grande tension de leurs chordes et de leurs sons aigus. Et ceux qui ont entendu les vingt-quatre violons du Roy advouent qu’ils n’ont jamais rien ouy de plus ravissant ou de plus puissant : de là vient que cet instrument est le plus propre de tous pour faire danser, comme l’on expérimente dans les ballets et partout ailleurs[2]. »
Louis XIV n’était pas compositeur comme son père, mais il avait appris un peu de musique. En 1651, il avait un maître de guitare et un maître de luth :
« Maistre pour enseigner le Roy à jouer de la guiterre : Bernard Jourdan sieur de la Salle ; maistre pour enseigner le Roy à jouer du luth : Fleurant Indré[3]. »
C’est sans doute le fils de « Florent Hindret », dont il a
- ↑ Déclaration de Henri II du 2 février 1548. Arrest de la cour des aydes du 3 juillet 1649. (Extrait des privilèges des officiers domestiques et commensaux du roy, de la reyne et des enfants de France, La Martinière, Paris 1649, p. 106.)
- ↑ Harmonie universelle.
- ↑ Estat général des officiers de la maison du roy, 29 avril 1651.