Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/96

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tel est notre plaisir. Et, afin que ce soit ferme et stable à toujours, nous y avons fait mettre notre scel.

« Donné, à Versailles, au mois de mars, l’an de grâce mil sept cent soixante-treize, et de notre règne le cinquante-huitième.

Signé : « Louis ».

Et plus bas. « Par le roi : Phélypeaux, Vila de Maupeou », et scellé du grand sceau de cire verte, en lacs de soie rouge et verte :

« Registré, ouï, etc.

« À Paris, en Parlement, le trente un mars mil sept cent soixante-treize.

Signé : « Le Jay »

.

« Collationné par nous, Chevalier, conseiller secrétaire du roi, son protonotaire et greffier en chef civil de sa cour de Parlement. »

X

En Angleterre, pendant la seconde moitié du xvie siècle, la reine Elisabeth, qui se piquait d’être bonne musicienne et jouait fort bien du luth, avait l’habitude, paraît-il, de s’offrir, pendant son dîner, un concert de douze trompettes, deux timbales, accompagnées de fifres, de cornets et de tambours.

À la fin de son règne, les violes commencèrent à être très cultivées, et nous avons vu que Bocan suivit Henriette de France à Londres, lorsqu’elle épousa Charles Ier. Sous le nom de masques, on organisa alors, à la Cour et chez les nobles, des représentations théâtrales équivalentes à celles de nos ballets, et où le roi, la reine, les princes et les princesses du sang, ainsi que les premiers personnages du royaume, figuraient.