n’omettoient rien pour les rendre publics par leurs discours, ou par leurs Ouvrages. Il y en a même encore aujourd’hui de ces Personnes toujours portées à juger mal d’un homme qu’ils ne sauroient imiter, qui soupçonnent la conduite de Molière, qui cherchent les traits foibles de ses ouvrages pour le décrier. Mais j’ai de bons Garands de la vérité que j’ai rendue au Public à l’avantage de cet Auteur. L’estime, les biens-faits dont le Roi l’a toujours honoré, les Personnes avec qui il avoit lié amitié, le soin qu’il a pris d’ataquer le vice et de relever la vertu dans ses ouvrages, l’atention que l’on a eue de le metre au nombre des hommes illustres, ne doivent plus laisser lieu de douter que je ne vienne de le peindre tel qu’il étoit ; et plus les tems s’éloigneront, plus l’on travaillera, plus aussi on reconnoîtra que j’ai ateint la verité, et qu’il ne m’a manqué que de l’habileté pour la rendre.
Le lecteur qui va toujours au delà de