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loup vint en tapinois derrière les arbres.
— Ciel ! voilà un loup ! ce n’est point là le compagnon que je désire, pensa le ménétrier.
Cependant le loup s’approcha, et lui dit :
— Eh ! cher ménétrier, que tu joues bien ! ne pourrais-je pas aussi apprendre ton art ?
— La chose est facile, répondit le ménétrier ; il suffit pour cela que tu fasses exactement tout ce que je te dirai.
— Oh ! cher ménétrier, reprit le loup, je veux t’obéir, comme un écolier obéit à son maître.
Le musicien lui enjoignit de le suivre, et lorsqu’ils eurent fait un bout de chemin, ils