Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/17

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arrivèrent au pied d’un vieux chêne qui était creux et fendu par le milieu.

— Tu vois cet arbre, dit le ménétrier ; si tu veux apprendre à jouer du violon, il faut que tu places tes pattes de devant dans cette fente.

Le loup obéit ; mais le musicien ramassa aussitôt une pierre et en frappa avec tant de force les deux pattes du loup, qu’elles s’enfoncèrent dans la fente, et que le pauvre animal dut rester prisonnier.

— Attends-moi jusqu’à ce que je revienne, ajouta le ménétrier.

Et il continua sa route.

Il avait à peine marché pen-