Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/199

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dallées, franchissent ces fossés et accèdent à chaque porte axiale. Des géants de deux mètres de hauteur soutenaient le parapet-naga. Les quatre portes étaient quatre tours de huit mètres de hauteur. Des Garoudas dressés en flanquaient les coins.

Entrant par l’Est, nous voyons d’abord, à droite, un vaste bassin de soixante mètres, bordé de quatorze gradins, un nouveau monument, puis, couverte d’herbe, une belle et vaste terrasse basse, dont les Nagas jonchent le sol. Ses proportions étaient de vingt-huit mètres soixante-dix sur vingt-cinq mètres trente.

Une nouvelle enceinte, formée d’une colonnade et de son appentis ; le mur intérieur, couvert de bas-reliefs comme à Angkor Vat, sur une hauteur de deux mètres soixante mesure deux-cent-quarante-neuf mètres Est-Ouest et cent-quatre-vingt-un mètres Nord-Sud. Chaque face est percée d’une porte monumentale formée de trois porches, surmontée de trois tours et mesurant cinquante-six mètres de longueur. Cette ceinture vivante où fourmillent les guerriers par milliers et où se déroutent des scènes de la vie des anciens Khm