Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/200

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ers est en partie écroulée. Aux quatre angles, quatre tours renversées.

Et l’on pénètre dans le temple proprement dit. Une colonnade superbe, avec double appentis, décrit la croix perpétuelle dans une nouvelle colonnade d’enceinte de vingt-cinq mètres sur trente. La frise, qui court de colonne en colonne, de un mètre cinquante de hauteur, est ornée sans interruption de danseuses les bras levés et séparées entre elles par des fleurons ou des Nagas épanouis. Les hautes fenêtres du mur d’enceinte sont barrées de colonnettes en pierre tournée.

Sur un espace déterminé par une nouvelle galerie voûtée, trapue, obscure, et mesurant cent-trente-cinq mètres Est-Ouest et cinquante-cinq mètres Nord-Sud, ce ne sont que galeries se recoupant, cours soit à colonnades, soit exiguës, édifices secondaires, tracés dans une ordonnance compliquée et dont toute la surface considérable des murs est ornée à profusion.

Extérieurement à ce centre monumental, fantastique, mais toujours dans l’aire déterminée par la colonnade des bas-reliefs, aux axes Nord, Sud et Ouest, s’élèvent de nouvelles tours, ceintes de