Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/22

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L’homme calme et civilisé qui se trouve allongé sous le toit de la pirogue assiste à ces tableaux successifs de violence et de paix. La question de la vie est bien vite envisagée lorsqu’elle ne tient plus qu’à une perche de bambou qu’un homme casse du genou et qu’ayant observé la face du nautonier, on reconnaît les yeux vagues et les joues creuses que font les fumées de l’opium.

Quant à moi, qui ne suis pas très sûr d’être calme ni civilisé, le danger m’a semblé très illusoire. L’effort de ces hommes m’a préoccupé plus que la raison : c’est lui qui m’a impressionné et non les rapides.