légères différences d’interprétation ou de conception, elles sont telles qu’aucune d’elles ne saurait être placée postérieurement ou antérieurement à une autre.
Si, croyant pouvoir tirer une conclusion de ce que le Bayon est pyramidal ainsi qu’Angkor Vat, marquant ainsi sur les monuments plans un progrès architectural et décoratif, nous voulons nous baser sur ce progrès pour établir un système, il s’écroulera immédiatement. Bantei Chhmà renferme un groupe pyramidal d’un effet remarquable et Beng Méaléa, presque contemporain d’Angkor Vat est entièrement plan.
Allons-nous formuler que les lois de la décoration khmère, suivant le grand principe universel d’aller du simple au composé, ont compliqué les éléments décoratifs, à mesure qu’elles vieillissaient ? Nous tomberions dans une erreur. J’ai parlé des fantastiques linteaux de Bakong et de Loléy. Ils sont dix fois plus compliqués que ceux d’Angkor Vat, bien que leur étant antérieurs. On a constaté la simplicité de Beng Méaléa, certainement postérieur à tous les autres groupes ; Dès Bantei Chhma, on trouve le Naga que chevauche