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Le nombre de nos illustrations étant forcément limité, nous avons pensé qu’il serait préférable, malgré le titre et le sujet de cette partie du volume, de nous en tenir uniquement aux photographies des monuments inconnus de l’Ancien Cambodge. Le public étant déjà suffisamment familiarisé avec les édifices du groupe d’Angkor, nous restons bien ainsi dans les idées de George Groslier dont la préoccupation est, par ce volume, de vulgariser tout l’Ancien Cambodge. (Note de l’Editeur).


XVI

Mardi 2 septembre.

À mesure que j’approchais d’Angkor, je ne laissais pas que d’éprouver une certaine appréhension.

Il y a deux années que je ne l’avais revu autrement que dans le souvenir d’un premier séjour de près de trois mois. J’avais vécu de la vie active des jeunes qui cherchent leur voie et qui, plongés en plein Paris, conservent cependant la même idée. Or c’était Angkor que je n’avais pas cessé