Page:Groulx - Le drapeau canadien-français, 1944,.djvu/4

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continue en beauté la lignée des Champlain, des Dollard des Ormeaux, des Papineau, des Lafontaine, des Lavergne…

C’est l’homme d’un enseignement urgent, compris par les âmes intrépides et résolues. Il a osé dire : « Notre État français, nous l’aurons ». Quand il a prononcé ce mot d’ordre, cet avertissement, tout un peuple a frémi, parce qu’il eut conscience d’entendre une voix, la voix de toute la race, des anciens, des preux, des chevaliers d’autrefois, dédaigneux des honneurs mais l’honneur pour cuirasse, ayant sans cesse devant eux, à l’horizon, l’unique et beau destin du pays, leur maison.

M. Groulx a le mérite d’une histoire complète, impartiale, sans réticences et sans fausse pudeur. En fait, parce qu’il a plus consciencieusement étudié les faits et les hommes, M. Groulx écrit des livres formateurs. Chacune de ses œuvres est une pierre sacrée dans l’édifice de rénovation humaine et nationaliste qui se construit actuellement dans notre province.

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