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deuxième volume 1915-1920

Grâce surtout au grand dévouement de M. l’abbé Groulx, nous aurons eu ce printemps d’intéressantes et fécondes réunions.

Je vois, après coup (Ibid. : 33), que « la Ligue de la Patrie canadienne a organisé, aux Trois-Rivières, une soirée où M. l’abbé Groulx parla de “l’éducation du patriotisme” et que plusieurs sections de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal « ont reçu la visite de l’abbé Groulx qui parla à chacune d’action française ». Quand je ne conférencie pas, on me charge de présenter nos conférenciers. C’est ainsi que, toujours en ce même volume (II : 73-74), il m’arrive de découvrir un éloge de moi adressé au Père Louis Lalande, qui parlait de « La Fierté », le 23 janvier 1918, à la Salle Saint-Sulpice (Montréal) et un autre éloge de M. Édouard Montpetit qui, ce même soir, présentait le conférencier. J’ai été particulièrement heureux de la découverte de ce dernier éloge, hommage à un homme alors au début de sa carrière et que j’ai toujours tenu pour un académicien de grand style et l’un des plus nobles esprits de mon temps au Canada. L’éloge est très court. Je disais :

Notre président de ce soir est celui-là même qui a écrit le premier article de L’Action française. Et si la revue a si vigoureusement marché, c’est qu’il lui avait dit : « Vers la supériorité ! » et que les mots d’ordre de M. Montpetit sont généralement entendus. Le jeune professeur est de ceux qui ont compris que le talent confère des devoirs et que nul n’a le droit de ne pas servir magnifiquement les grandes causes lorsqu’entre elles et son âme il y a parenté morale.

Autres conférences l’année suivante. Parmi celles dont je trouve mention dans L’Action française, je note (III : 520), à l’Institut canadien d’Ottawa, 7 décembre 1919 ; le 11 décembre, quatre jours plus tard, à Sherbrooke, dans la salle du Séminaire, sujet : « Raisons de notre fierté » (Ibid. : 520). En 1920 j’en relève deux en particulier (Ibid., IV : 573) qui font partie d’une propagande pour L’Action française : au Collège Sainte-Marie de Montréal, et au Cercle littéraire Jeanne-d’Arc (Paroisse Sainte-Catherine, Montréal). En 1921, conférences au Collège de l’Assomption, aux Employées de manufactures au Monument National, à Sherbrooke, à Nicolet, à Coaticook (V : 190).