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MARIE-DIDACE

— Didace, tu vas pas abandonner le moulin à faucher ? Tu vas pas laisser les foins. Les foins passent avant tout.

— Les foins, les foins ! on n’attend pas après pour manger. Je m’en vas à la chasse. C’est ça qui est la vie. Que l’yâble emporte les foins !

Il hissa Tit-Côme sur un cheval, Marie-Didace sur l’autre, et, Phonsine à la suite, ils se dirigèrent vers la maison.