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MONUMENTS RELIGIEUX

d’une suite de petites chapelles où l’on voit les principales circonstances de la Passion, modelées par Clésinger père.

Quelques tableaux méritent d’être mentionnés dans la première chapelle du côté gauche, on remarque saint Claude, archevêque de Besançon, priant pour obtenir du Ciel la résurrection d’un enfant qui lui est présenté par sa mère, peint par Dulin[1], professeur à l’école de Paris. Le martyre de saint Vernier, patron des vignerons, par Jourdain père, professeur à l’école de dessin. Ce tableau, léger de ton et de couleur, pouvant à peine être classé au-dessus d’une esquisse peinte, annonce de la facilité et une connaissance réelle de l’art.

La Madeleine aux pieds de Jésus-Christ, copie d’après Philippe de Champagne, par Mlle Pourcheresse, rend toutes les perfections de ce maître. Dans la chapelle de la Vierge, l’Assomption, œuvre pleine de charme, par Alex. Chazerand. Sainte Philomène, composition gracieuse due à l’habile pinceau de M. Lancrenon.

Enfin, dans la sacristie, une sainte Famille, de Quellinus, remarquable par la fraîcheur du coloris. Le conseiller Bisot, dont on aura l’occasion de reparler[2], a tracé dans la chapelle du Baptistère un

  1. Voy. Mercure, sept. 1737.
  2. Voy. rue de Charmont.