Etienne[1], les restes des comtes de Bourgogne furent transportés à Saint-Jean et déposés au milieu de la nef principale, sous une large tombe, décorée de cette inscription :
La métropole étant devenue, en 1790, une paroisse,
on fit enlever, avec toutes les pierres tumulaires,
celle des comtes de Bourgogne, qui était un
obstacle à la circulation. Ainsi disparut la dernière
trace de ces comtes, dont l’existence se rattache à
l’époque où la province puisa dans une noble indépendance
le beau nom qu’elle porte.
Lors de la démolition de Saint-Etienne, on avait également transporté à Saint-Jean le saint suaire, qui a disparu dans la tourmente révolutionnaire. Deux fois par an, à Pâques et à l’Ascension, on accourait de tous les points de la province pour con-