Page:Guérin - Journal, lettres et poèmes, 1864, 6e éd.djvu/456

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Écoutant les ailes
Qui rasaient les toits
Des bois,
Bruissant entre elles
Comme les flots clairs
Des mers.


II


Et ces mélodies
Pénétraient mon cœur
Rêveur,
Et mes rêveries
Faisaient mieux qu’un roi
De moi.
Ma sœur Eugénie
Au front pâle et doux,
Chez vous,
Bois pleins d’harmonie,
Aux soupirs du vent
Souvent
Mêlait sa romance
Qui faisait pleuvoir
Le soir
La douce abondance
Des pleurs qu’au désert
On perd.


III


Elle aimait mes rêves
Et j’aimais les siens
Divins ;