Page:Guérin - Le Semeur de cendres, 1901.djvu/44

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XI




Vous qui sur mon front, toute en larmes,
Pressez vos yeux pour ne plus voir
Les feuilles du berceau de charmes
Sur le sable humide pleuvoir,

Dans le brouillard funèbre où glissent
Ces ombres des jours révolus,
Pauvre enfant dont les cils frémissent,
Vous qui pleurez, ne pleurez plus.