Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/124

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Destin féroce


À Jean Rameau.


Je ne sais rien de plus cruel, ô Sort moqueur !
Pour qui marche, portant sa cicatrice au cœur,
Que d’être, sous le joug d’une Force fatale,
Traîné le long des murs où ce cœur ruissela…
— Mais trois fois malheureux, toi qui te dis : « C’est là ! »
Quand tu foules le sol de ta ville natale…

Il n’est pas une rue où le pavé ne soit
Aspergé de ton sang, et ton œil n’aperçoit