Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6d/Collin_-_Trente_po%C3%A9sies_russes%2C_1894.djvu43.png/400px-Collin_-_Trente_po%C3%A9sies_russes%2C_1894.djvu43.png)
Suprême affront
Umbrœ ibant tenues, simulacraque vita carentûm.
P. Virgilius Maro.
P. Virgilius Maro.
Parim des buissons roux, béait une caverne
Hideuse, ouvrant sous terre un couloir ténébreux :
Là, je m’aventurai le front bas, amoureux
Des souterrains qui font rêver du sombre averne.
Des hiboux — noirs témoins dont l’œil de flamme alterne, —
Secouaient pesamment leurs ailes, dans le creux
De la paroi rocheuse ou du plafond ocreux.
Un feu follet errait, vacillante lanterne.