L'influence de Victor Hugo domine, comme chacun sait, tout le XIXe siècle y à tel point que pas un poète n'a pu s’y soustraire, — ce Victor Hugo, (a dit Balzac), « c'est un grand homme : n'en parlons plus... »
Pour l'influence de ces génies à prosodie facile — Lamartine et Alfred de Musset — dès longtemps elle n'est plus sensible : les scrupuleux artistes que sont les Parnassiens ont clos la bouche aux derniers valets de gloire de ces grands hommes, et ceux-là vraiment n'admiraient et ne pastichaient en ceux-ci que le versificateur équivoque — non le poète au grand cœur.
Sans prétendre à classifier[1], je noterai dès l'abord que deux maîtres, depuis quelque vingt ans, ont imposé leur esthétique a la jeune génération tout entière[2], et leurs procédés a bon nombre d’artistes estimables, mais