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Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/235

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ballade du jour et de la nuit.


Et, du cri de l’orfraie au chant de l’alouette,
Cadavres, vous mordez vos linceuls en lambeaux.



II


Midi ! — Sous le soleil torride
Le pré fume ; la roche aride
Se fendille ; — pas une ride
Sur l’étang bleu ;
Et, de la plaine aromatique,
Monte, monte, comme un cantique,
Une tiède senteur rustique
Vers l’astre-dieu !

Votre âme s’évapore ainsi, glèbe mystique,
Par la bouche des fleurs, au firmament de feu !