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Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/245

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hymne à cybèle

« Et si, mon pauvre enfant, tu meurs inconsolé,
« Je t’ouvrirai mon sein, où, dans ma paix sereine
« Tu dormiras, — où ma Majesté souveraine
« Drapera d’un linceul ton corps inviolé ! »



Donc, c’est pour ta bonté, Nature, que je t'aime !
Louange à toi, Maîa protectrice ! — Anathème
Sur qui n’applaudit point à ton règne éternel !
Reçois mon humble encens !… Moi, frêle créature,
Je t’admire et t’adore, et bénis, ô Nature,
Ton âme harmonieuse et ton cœur maternel !


Mai 1884.