Page:Guerne - Les Siècles morts, II, 1893.djvu/137

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Les astres pâlissaient au fond des cieux sublimes ;
L’aube d’un doux rayon charmait déjà les cimes
          Des montagnes à l’Orient ;
Des souffles parfumés erraient, et c’était l’heure
Où l’homme, avec le jour, l’âme fraîche et meilleure,
          L’esprit clair, s’éveille en priant.

La parole du Maître embellissait l’étude.
Dans une studieuse et calme solitude,
          Les disciples silencieux
Recueillaient les discours et l’enseignement grave
Que révéla Mosché, que la Loi sainte grave
          Sur les tables des cœurs pieux.