Page:Guerne - Les Siècles morts, II, 1893.djvu/255

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Tournait le front pensif du vieillard aux yeux mornes.
Et les yeux où flottait l’obscurité sans bornes
Cherchaient aveuglément et ne distinguaient rien.
Et le Rabbi, sans croire au Temple aérien,
Tendait les bras vers l’ombre où périt la lumière,
Et comme enseveli dans sa douleur première,
Tombeau de la Thora, farouche, épouvanté,
Aveugle aux jours futurs, pleurait sur la Cité.