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LES SIÈCLES MORTS


Mais nul, ô Marc-Aurèle, ô Maître magnanime !
Ne dressera jamais sur l’univers futur
Un temple aussi parfait à la Raison sublime,
À la Vertu parfaite un autel aussi pur.

Et jamais, vénérant ton âme et ta parole,
Fidèles et pieux, les siècles ne ceindront
D’une plus radieuse et plus sainte auréole,
Ô stoïque Penseur ! un plus auguste front.