Page:Guerne - Les Siècles morts, III, 1897.djvu/232

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Car en Dieu, seul puissant, en Christ Jésus, seul maître,
Sont victoire, repos, gloire, espérance, honneur ;
La force irrésistible est aux mains du Seigneur
Et c’est de sa vertu que tout salut doit naître.

Qu’importent les cités, l’Empire et l’univers
Et le destin du monde en proie à la tourmente,
Pourvu que ton Église, ô Christ ! règne et cimente
La foi de Chalcédoine au fond des cœurs pervers ?

Et dans la chambre haute, aux aveugles clôtures,
Près de Byzance en feu, près du massacre humain,
L’Autokrator transcrit sur un blanc parchemin
Un mystique traité contre les deux Natures.