Page:Guerne - Les Siècles morts, III, 1897.djvu/61

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Zôroastrès le premier, sur les montagnes
qui avoisinent la Perse, consacra un
antre naturel, fleuri et arrosé par
des sources, en l’honneur de
Mithras, créateur et père de toutes
choses. Pour lui, l'antre était l’image
du monde organisé par Mithras, et
les objets qui y étaient disposés à des
intervalles déterminés portaient les
symboles des éléments et des zones
du monde.

PORPHYRE, l’Antre des Nymphes, VI.
Trad. P. QUILLARD.





Clos ta bouche en passant sous les portes de l’Antre
Étrangère ! Oubliant les mystères chrétiens,
Aborde au port et foule un seuil ténébreux ; entre
Sans révéler pourquoi ni de quel lieu tu viens.

Silence ! Courbe-toi. Les portes sont sacrées ;
L’une, celle du Monde, est grande ouverte au Nord ;
L’autre, étroite, conduit aux sphères éthérées ;
Du côté du Notos l’âme immortelle sort.