ang|en|Technology Review}} du M.I.T. comme l’une des « dix technologies émergentes qui vont changer le monde » [38].
Fonctions de base. La technologie microfluidique comporte plusieurs facettes ne se limitant pas à « l’écoulement des fluides ». On peut identifier plusieurs composantes d’un système microfluidique : les zones d’écoulement, les dispositifs d’actionnement et l’interface avec le monde extérieur. Les zones d’écoulement sont généralement des microcanaux fabriqués en technologie polymère [39], [40]. Les techniques de micro-électronique fournissent de nombreuses technologies d’usinage de volume et de surface ; d’autres technologies, telles que le laminage de films secs, ont été développées plus spécifiquement pour les systèmes microfluidiques [41]. La géométrie et le design des zones d’écoulement est également à prendre en compte : canaux droits simples, en forme de T [42] ou même biomimétiques [26]. Une autre fonction microfluidique de base est l’actionnement des fluides [43] : ce terme recouvre l’injection, le déplacement contrôlé et les différentes opérations effectuées sur le fluide, comme le mélange. Ces fonctions sont implémentées par une variété de composants microfluidiques élémentaires : pompes [44], [45], [46], valves [47], [48], mélangeurs [49]. Le dernier aspect de la technologie microfluidique, et non le moindre, est la connexion entre le système micrométrique et le monde extérieur [30], [50]. La connectique entre le système microfluidique et le macromonde s’apparente à de la microplomberie ; il s’agit de développer des interfaces, si possible standardisées [51], entre des systèmes d’échelles très différentes. Tous ces aspects ne recouvrent que les fonctions de base, que l’on rencontre généralement dans tout système microfluidique ; d’autres fonctions plus évoluées sont souvent ajoutées.
Éléments magnétiques