Page:Guillot - Le dit des rues de Paris (1300), préface, notes et glossaire de Mareuse, 1875.djvu/38

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Dames i a, le deſcort d’elles
Ne voudroie avoir nullement.
Je m’en alai tout ſimplement
Diluecques au Palais de Termes[1]
Où il a celiers & citernes,
En cette rue a mainte Court.
La rue aus hoirs de Harecourt[2]

    raison de l’église de ce nom, située au coin de la rue de la Harpe ; puis plus tard, le nom de rue Saint-Germain. De 1672 à 1790 elle porta le nom de rue des Cordeliers ; en 1790 elle prit le nom de rue de l’École de Médecine, qu’elle porte encore aujourd’hui. En 1793 elle s’est appelée un moment rue Marat, en souvenir du célèbre conventionnel qui y fut assassiné.

  1. De la rue Saint-Mathelin à la rue o Corbel.

    Guillot a voulu désigner ici non-seulement l’ancien palais des Thermes, mais encore la rue construite sur ses dépendances ; cette voie publique n’est autre que la rue des Maçons, devenue en 1868 rue Champollion.

  2. De la rue des Cordeles à l’enceinte.

    Cette rue s’appela aussi Saint-Côme, parce que l’église de ce nom était située au coin de la rue des Cordeles. Le nom qu’elle porte dans ce poème lui vient de ce que le collège d’Harcourt y était situé. En 1650, elle fut réunie à la rue de la Harpe.