Que de d’amour aions mantel.
Lors deſcendi en Freſmantel[1],
En la rue de l’Oſeroie[2] ;
Ne ſai comment je deſvouroie
Ce conques nul jour ne voué
Ne à Paſques, ne à Noué.
En la rue de l’Ofpital[3]
Ving ; une femme i deſpital
Une autre femme folement
- ↑ De la rue de l’Ospital à la rue de l’Oseroie.
C’était autrefois Vicus qui dicitur frigidum mantellum. Les noms de Fresmantel et de Fromentelle (ce dernier subsiste encore), ne sont que des corruptions du premier.
- ↑ De la rue Fresmantel à la Grant-rue.
Le nom d’Oseroie lui vient sans doute de ce qu’il y avait beaucoup d’osiers plantés en ce lieu. Plus tard elle devint la rue Breneuse, puis la rue des Poirées.
Le nom de rue du Cimetière Saint-Benoit lui a été donné au seizième siècle en raison du voisinage du cimetière.
- ↑ De la rue Fresmantel à la Grant-rue.
Le nom de l’Ospital lui vient de ce que les hospi-
que portait l’église, venait, paraît-il, de ce qu’il fallait monter des degrés pour y arriver.