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Page:Guimet - Promenades japonaises, 1880.djvu/269

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promenades japonaises

englouti comme le premier, sans arriver à rassasier le prêtre famélique.

Mettant en pratique la charité bouddhique, le malheureux solitaire passa toute sa journée à préparer des plats de macaroni que le prêtre mangeait aussitôt.

À huit heures du soir, la provision était épuisée et le voyageur avait encore faim. Pourtant il fut bien forcé d’arrêter là sa gloutonnerie et il se retira en remerciant beaucoup l’anachorète de sa grande complaisance.