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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/11

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— Montez, Paulus, ainsi tout le monde entendra. Vous permettez, Monsieur le Principal ? je ne suis pas fâché, moi, de retourner un instant sur les bancs ; cela me rajeunira ; montez, mon enfant, nous allons vous écouter sans aucune malveillance. Paulus puni ! Paulus ! Mais qu’écrivait-il donc ?

Paulus, dominant son émotion, entra dans la chaire et jeta un coup d’œil affectueux au vieux maître d’étude.

Un grand silence se fit ; les uns mirent les coudes sur leurs pupitres et leur menton dans leurs mains pour être plus attentifs ; les autres taillèrent la table à petits coups de canif pour s’occuper agréablement.

— Allons, Paulus ! dit Monsieur Marcelin.

Paulus, debout, commença :