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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/12

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Dans le village de Corenfleurs vivait un brave homme, nommé le père Claude ; il n’était ni riche, ni savant, mais il était bon et honnête ; en sorte que pas un ne serait passé près de lui sans dire poliment en touchant son bonnet : — Le bonjour, père Claude ! Et la santé ?

Il répondait avec un sourire doux et triste sans s’arrêter avec les bavards ; car il avait bien à faire, le pauvre homme !

Sa femme, la bonne vieille Catherine, s’en était allée dans l’autre monde rejoindre le père et la mère de ses trois petits enfants ; et lui, il était resté seul pour les élever, pour leur apprendre à travailler et à faire tout ce que doivent d’honnêtes gens.

Malgré ses rudes épreuves, le soir, quand Claude avait les deux aînés