Aller au contenu

Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nir tous trois la main dans la main avec une mine joyeuse.

— Grand-père, cria Blondine en approchant, vous n’aurez plus de chagrin à présent et vous ne vous fatiguerez plus tant ; nous allons devenir riches ; voici que Blondin et moi nous gagnons de l’argent… du vrai argent, grand-père !

Et la fillette tira de sa poche un grand mouchoir à carreaux, en dénoua le coin de ses petits doigts agiles et dit toute rayonnante :

— Grand-père, fermez les yeux et ouvrez la main !

Le bon Claude obéit docilement.

Lorsqu’il les ouvrit une belle pièce de dix sous brillait dans sa main et les enfants se jetaient à son cou en murmurant :

— Êtes-vous content, dites ? êtes-vous content ?