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Comme il arrivait près du champ, il aperçut ses trois petits enfants qui lui crièrent :
— Bonjour, grand-père ! nous travaillons !
Claude alla vers eux.
Blondin et Blondine suivaient les moissonneurs qui fauchaient ; déjà leurs petits bras laissaient tomber les épis ramassés tant leur ardeur était grande ; Blondinet, cramponné d’une main à la jupe de sa sœur, tenait de loutre une poignée d’épis qu’il montrait au brave homme en riant.
Claude le prit et l’embrassa ainsi que les deux autres.
— Gardez bien Blondinet, mes enfants, et soyez rentrés pour souper.
— Ne vous inquiétez pas, grand-père !
Quand vint la nuit, il les vit reve-