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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/21

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à grand-père et à notre Blondin.

Un instant après chacun reposait dans la maison et le père Claude répétait dans son rêve : — Les chers petits !

L’hiver qui suivit cette moisson fut terrible ; le pauvre grand-père gagnait peu et les enfants n’avaient plus pour vivre les ressources qu’offre l’été.

Blondin et Blondine allaient ensemble au bois ramasser de quoi se chauffer ; car le vent soufflait de tous côtés dans la chaumière. Impuissants à s’épargner des souffrances les uns aux autres, ils étaient bien tristes.

Blondinet était resté dans son petit berceau d’osier, enveloppé dans la limousine du père Claude, il ne disait rien, seulement sa tête se soulevait de temps en temps pour voir si