Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
pensées douloureuses, Blondin et Blondine revinrent portant leurs fagots.
— Allume le feu, dit Blondin, pour que grand-père ait chaud quand il arrivera. Ils furent saisis d’étonnement en l’apercevant.
Le brave homme fit un effort pour sourire.
— Allons, petiots, ne vous désolez pas ; cela ne sera rien ! Mon bras est remis, je ne souffre pas, dans quelques jours il n’y paraîtra plus.
Les yeux de Blondin étaient brillants de larmes et Blondine se mit à sangloter.
— Cher grand-père, vous qui êtes. si bon, avoir tant de malheur ! Oh ! mon Dieu ! comme vous avez froid ! attendez ! nos fagots sont gros aujourd’hui, vous allez avoir un bon feu.
En un instant, la flamme réjouis-