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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/25

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sante monta ; la fillette s’efforçait de rester calme en face du père Claude, mais, du coin de son tablier, elle essuyait, en se retournant, ses yeux gonflés de pleurs.

— Nous vous soignerons bien ! ne vous tourmentez pas pour nous ! N’ayez pas de chagrin, grand-père, je vous en prie !… Je vais faire chauffer vos sabots, cela vous fera du bien.

— Il n’est pas encore tard, je retourne au bois, dit Blondin.

Et il partit.

En chemin, il rencontra un bouvier allant conduire un troupeau de bœufs à quinze lieues de là. Selon l’habitude des gens de la campagne de s’interpeller chaque fois qu’ils se rencontrent, le bouvier lui cria :

— Eh ! l’ami, qu’est-ce que tu fais dehors par ce temps-là ?