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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/27

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— Dix francs ?

— Oui. Tiens ! une pièce comme ça.

— En or ?

— En or.

— Est-ce que je peux être revenu ce soir, en marchant bien ?

— Dame ! je ne te dirai pas… vu que… enfin, veux-tu gagner dix francs oui ou non ?

Blondin revit d’un coup son grand-père souffrant, sa sœur et son cher Blondinet sans pain ; il dit oui.

— Bouvier, laissez-moi seulement l’aller dire chez nous !

— Ah ! mon petit, c’est tout de suite ou rien ! Je n’ai pas envie de laisser geler mes bêtes à cornes pour ton agrément, moi !

— Partons, alors ! dit Blondin ; quand je reviendrai avec mes dix francs en or, ils seront si contents