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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/29

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solut d’aller dans le village chercher des nouvelles, quand la voisine Rosalie entra :

— Mon pauvre père Claude, d’aucuns m’ont conté votre accident, je viens voir si vous n’avez pas besoin de moi.

— Ah ! ma bonne Rosalie, le pire ce n’est pas mon bras cassé : c’est mon Blondin qui ne revient pas du bois.

— Votre Blondin, Seigneur ! Qu’est-ce qu’il lui sera donc arrivé ? Voyons ! ne vous faites pas de mauvaises idées ; il aura rencontré quelque camarade et il se sera attardé.

— Vous savez bien que Blondin n’est pas comme les autres de son âge ; il est tout à fait raisonnable ; et, s’il ne revient pas, c’est… qu’il lui est arrivé malheur…