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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/31

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s’arrêta devant la porte et l’on sembla hésiter à entrer.

— Oh ! grand-père, Blondin ! voici Blondin ! Et Blondine ouvrit la porte toute grande.

— Mon pauvre Blondin ! criait-elle folle de joie, c’est toi ! c’est toi ! quel bonheur !

Blondinet se précipita vers lui riant et pleurant à la fois.

— Grand-père, dit Blondin embarrassé, vous êtes fâché contre moi… je vous ai tourmenté… Si vous saviez comme j’avais du chagrin en pensant à votre inquiétude ! mais je vais vous dire, nous avons tant besoin d’argent que je suis parti. Tiens, Blondinet, donne cela à grand-père.

Et il tendit sa pièce d’or.

— J’ai conduit des bœufs bien loin, et voici ce que j’ai gagné.