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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/33

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— Dix francs ! dix francs ! mon bon, mon cher enfant ! C’est pour nous que tu as gagné cela… merci, mon Blondin ! nous avons bien de quoi vivre une semaine, d’ici là mon bras ira bien… seulement, petit, je t’en prie, ne fais plus jamais chose pareille.

Il fallut que Blondin racontât son voyage, et ce ne fut pas, certes, une petite affaire. Qu’ils étaient heureux de se retrouver tous ensemble !

Le lendemain matin, grand fut l’étonnement des enfants en voyant que le père Claude ne venait pas les réveiller ; Blondine s’habilla en toute hâte et courut vers lui ; elle le trouva en proie à une fièvre ardente : les craintes, les émotions, la souffrance l’avaient mis en cet état.

Vite, elle alla chez Rosalie.

— Bonne voisine, dit-elle, venez à