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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/34

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notre secours, mon grand-père est bien malade.

Rosalie posa par terre son petit dernier et arriva chez le père Claude.

— Holà ! voisin, est-ce qu’on est malade comme ça sans prévenir ses amis ?

— Ah ! pauvre Rosalie ! que je suis malheureux !

— Allons, allons, les jours se suivent et ne se ressemblent pas ; aujourd’hui la pluie, demain le soleil.

— C’est vrai ! mais, regardez, je ne peux pas travailler.

— Belle affaire ! voisin…, pour, deux ou trois jours ! Restez au lit, je vais vous faire de la tisane, et, avant peu, vous serez sur pied.

— Tenez ! prenez là dix francs…, c’est mon petit Blondin qui les a gagnés, le cher enfant !

— Bon ! bon ! j’ai trente sous dans