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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/35

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ma poche, vous me les rendrez plus tard ! Allons, bonjour, père Claude ; votre Blondine viendra travailler près de votre lit, histoire de vous tenir compagnie.

— Blondine ! Blondine !… Tiens ! où est-elle donc ?

Rosalie aperçut Blondine et son frère dehors, causant avec un monsieur de la ville. Toute surprise, elle s’arrêta.

— Petite, disait le monsieur, ton grand-père est malade et pauvre ; vous tous, vous souffrez de la misère ; il ne tient qu’à vous d’en sortir.

— Oh ! Monsieur, dites, dites, comment ?

— Tu vois bien ce papier ? toi aussi, garçon ? Si ton grand-père le signe, je vous donne mille francs. Savez-vous ce que c’est que mille