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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/39

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La guérison ne vint pas aussi vite que l’on espérait, et les dix francs touchaient à leur fin.

Que faire ?

— Tu penses au Monsieur ? disait tous bas Blondine à son frère.

— Oui, Blondine, mais je suis certain que nous avons bien fait.

Un jeudi, Blondinet seul mangea au souper ; hélas ! il n’y avait plus rien dans la huche.

C’était la veille d’un marché de la ville.

Les trois enfants étaient assis près du lit de l’aïeul, ils n’osaient parler car le pauvre malade sommeillait.

Blondine fit signe à Blondin et ils sortirent.

— Écoute, Blondin, une idée m’est venue ; tu es très adroit à faire de jolies choses découpées, des bonshommes, des bateaux et toutes sor-