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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/40

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tes de joujoux pour amuser Blondinet ; moi, je ne fais pas mal les petites pelotes et différents objets qui plaisent aux enfants des villes, mettons-nous à l’ouvrage et demain Rosalie nous vendra cela au marché.

— Oh ! tout de suite ! J’ai plus d’une chose d’avance, regarde ! Allons parler à Rosalie.

La voisine promit de faire tout le possible pour tirer parti de ces petits travaux ; et, le soir du marché, elle leur remit vingt-cinq sous.

Il fut convenu que le père Claude n’en saurait rien, et qu’on travaillerait avec ardeur chaque semaine pour subvenir aux premières nécessités.

Les pauvres enfants mangeaient à peine pour se soutenir tant ils craignaient de ne pouvoir donner à leur