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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/51

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nardin s’éloigna vivement en grommelant et rejoignit son ami Philécu. Peu de temps après, la justice se mêla de leurs affaires, et les envoya finir misérablement leurs jours avec leurs pareils.

— Mon Blondin, dit Rosalie, à présent que ce vilain homme est parti, tu devrais aller chez l’apothicaire porter le papier de Monsieur le docteur.

— Tout de suite ! Rosalie… Ah ! que je prenne notre argent.

— Prends tout, mon Blondin, il y a trois francs cinquante, tu rapporteras le reste, dit Blondine.

Blondin partit ; deux heures après, il jetait sur les genoux de sa sœur une toute petite bouteille.

— Hélas ! ma pauvre Blondine, que c’est cher les drogues ! il ne me reste que trois sous… tiens !