Aller au contenu

Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/53

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est vrai ! pourquoi ?… Ah ! j’ai oublié de te dire, pendant que tu étais parti, le facteur a apporté une lettre.

— Mon Dieu ! une lettre ? Je n’en ai jamais vu apporter chez nous.

— Moi non plus. Je l’ai retournée de tous les côtés ; il y a beaucoup de petites images dessus… regarde comme c’est drôle !

— Oui, c’est drôle ! Monsieur, monsieur Claude, manouvrier à Corenfleurs…, C’est bien pour le grand-père !

— Allons voir s’il dort… attends… défais tes sabots !… Grand-père, c’est votre Blondine…

— Venez ! mes pauvres enfants.

— Grand-père, je viens vous dire qu’il y a une lettre pour vous.

— Pour moi ? Tu te trompes, fillette !